Dès la mise en place, sauf erreur de notre part, on voit le défi titanesque qui attend le Normand dans ce scénario: tuer au minimum 12 des 27 Saxons en 12 tours ! (soit une moyenne de 1 par tour
)
En effet, le Saxon s'installant au sud de la rive (côté 3) avec 27 fantassins dont la moitié en armure, 3 archers et 3 "javeliniers" attend de pied ferme, près du pont, le Normand qui déboule avec 13 cavaliers en armure pour la plupart donc qui ne peuvent passer QUE par le pont.
Le fameux pont étant étroit (3 cases de large), le Normand ne pourra au mieux à chaque tour n'effectuer que 2 charges (la rangée centrale étant laissée vide par un Saxon rusé). Dès que le saxon a un blessé, il peut aisément le rabattre derrière ses lignes et ainsi éviter les pertes.
Par ailleurs, le Saxon ne manquera pas de disposer ses 6 "tireurs" (3 à l'arc, 3 au javelot) sur la berge au niveau des petits caps de façon à arroser à chaque tour le Normand.
Lorsque nous avons joué, au bout de 4 tours, le Normand n'avait fait aucune perte (seulement 3 blessés mais je fus fort malchanceux au dé; ceci dit au mieux j'aurai fait 3 pertes) et par contre il avait perdu 3 cavaliers! Car, voyant la difficulté pour le Normand à faire des pertes le Saxon s'est enhardi au 3eme tour et attaquait avec 4 ou 5 fantassins contre 1 cavalier normand!
Bref...ce fut une nouvelle fois une débâcle normande et nous avons jeté l'éponge au début du tour 5, constatant que le victoire saxonne était certaine et la défaite normande assurée.
Bilan: * D'abord une certaine déception car les 3 premiers scénarios nous ont paru impossibles pour le Normand dans les conditions décrites; jouer en sachant que c'est inévitablement perdu est très frustrant.
* La mise en place est un élément déterminant, à mon sens elle est trop inégale dans ce scénario. Il eut fallu placer
les Saxons à PLUS DE 1 CASE de la rivière et plus de 4 cases du côté 1 du côté de la rive Nord donc. Ainsi, le Normand pourrait charger tous azimuts et le Saxon serait incité à se rabattre derrière le pont pour se défendre et placer habilement ses "tireurs" pour affaiblir le Normand.
* Un espoir malgré tout conservé pour les scénarios suivants que nous allons tester.
"La paix c'est la guerre. La connaissance c'est l'ignorance." (Orwell)
"Ton ennemi est celui qui te désigne comme tel et quoi que tu fasses il sera ton ennemi "
"Nous devons nous réapproprier notre narration collective."